Dernière ligne droite pour le musée de la Fondation Gandur

Jean Claude Gandur est un homme d'affaires, collectionneur d’art et mécène suisse, originaire de Grasse. Il est « l’un des cinq ou six plus grands collectionneurs d’art de l’Antiquité sur la planète ».

Après une enfance passée à Alexandrie, puis des études de droit et de sciences politiques à l’université de Lausanne, il rejoint en 1976 la société du négociant en matières premières Philipp Brothers. C’est cette formation qui le mène à l’industrie pétrolière dans laquelle il connaîtra un succès « fulgurant ».

Les collections de la Fondation Gandur pour l'Art, fondée en 2010, sont organisées en cinq domaines distincts : l'archéologie, les beaux-arts, les arts décoratifs, l'ethnologie et l'art contemporain africain et de la diaspora. Chacune de ces collections s’attache à développer des corpus cohérents qu’il s’agisse de civilisations, périodes, écoles ou mouvements.

Aux côtés d’œuvres antiques grecques et romaines, la collection d'antiquités égyptiennes de Jean Claude Gandur est une des plus importantes au monde encore en mains privées.

La Fondation gère également des œuvres d'art moderne, collection d’environ 800 toiles de peinture expressionniste européenne non figurative d'après-guerre, ce qui en fait une des dix collections importantes au monde.

En 2011, une centaine de peintures de sa collection sont exposées au musée Rath, puis au musée Fabre à Montpellier.

Un nouveau projet de musée est lancé dans les années 2020. Un dispositif original a été mis en place pour permettre de sélectionner la ville qui devrait recevoir ces collections. Le musée serait construit sur fonds privés, la fondation demandant toutefois la mise à disposition d'un terrain. Fin mars 2024, sont en lice les villes de Bordeaux et Caen.